addis abeba
an der westlichen peripherie von addis abeba enstehen viele hohe, mehrgeschossige gebäude – eigentumswohnungen und geschäftsräume –  für die schnell wachsende  mittelklasse. als baugerüst dienen  meist eucalyptusholz-stangen, auf denen die arbeiterinnen und arbeiter – ohne jegliche sicherheitsvorkehrung – ihre gefährlichen verpuzarbeiten verrichten müssen.
unübersehbar zwischen diesen rasant emporwachsenden neubauten sind die zum teil mehrjährigen riesigen bauruinen, zeugen der machenschaften von investoren, die sich verspekuliert haben.
leidtragende sind vor allem die schlecht bezahlten bauarbeiterinnen und bauarbeiter.
 


addis abeba
dans la banlieue ouest d’addis abeba il se construit de grands immeubles à plusieurs étages, avec des appartements en copropriété et des espaces commerciaux destinés à une classe moyenne en pleine expansion. en équilibre sur de fragiles échafaudages souvent faits de perches en bois d’eucalyptus, les ouvriers et les ouvrières du bâtiment posent le crépi sans mesure de sécurité aucune, exposés à tous les dangers.
entre ces nouveaux bâtiments sortant de terre à une vitesse vertigineuse, on découvre d’énormes constructions restées en chantier puis oubliées, depuis plusieurs années pour certaines, tristes témoins de spéculations hasardeuses des investisseurs.
ce sont avant tout les ouvrières et les ouvriers du bâtiment, mal rémunérés, qui en font les frais.